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Transitions agroécologiques et climatiques

Agriculture de Conservation des sols

L’Agriculture de Conservation des Sols s’appuie sur 3 piliers, tels que définis par la FAO

C’est la mise en œuvre de ces 3 piliers complémentaires qui donne la cohérence et la durabilité du système.

Copier la nature pour produire, en s’appuyant sur un sol vivant

Cette agriculture d’avenir est basée sur une prise en compte du sol comme élément fondamental de la production agricole. Un sol en bon état et vivant concourt à des cultures plus saines car mieux nourries par celui-ci.
Les principes de l’Agriculture de Conservation des Sols visent à atteindre ce bon état biologique et physique du sol.

une nouvelle approche du métier d’agriculteur

Se lancer en Agriculture de Conservation des Sols est une démarche globale car plus qu’un changement de technique, c’est un profond changement de système. Cela implique de repenser complètement sa conception de l’exploitation agricole. Les repères s’en trouvent déplacés : dates de semis, choix des variétés, comportement du sol… L’agriculteur revient aux fondamentaux de l’agronomie, se penche sur son sol pour anticiper et adapter ses interventions.

C’est aussi une source de motivation forte car au fil des années, les agriculteurs constatent les bénéfices, à la fois sur leur écosystème, et sur leur revenu. APAD Centre Atlantique, l’expertise du collectif pour partager et progresser © C. Leschiera, Trame

Une triple performance économique, environnementale et sociale

Cette performance est au bénéfice des agriculteurs : revenus plus stables, investissements réduits, meilleure qualité de travail ; et de l’ensemble de la société : gestion et qualité de l’eau améliorées, biodiversité favorisée et rôle sur le climat avec une réduction des émissions de gaz à effet de serre et un stockage de carbone efficace.

Le collectif pour échanger et progresser

En France, les pionniers de l’Agriculture de Conservation des Sols se sont lancés depuis une trentaine d’années. Aujourd’hui, on estime que 4 % des agriculteurs français ont adopté l’Agriculture de Conservation des Sols sur leur exploitation. S’appuyer sur l’expérience des pionniers, tout en progressant avec le regard nouveau des agriculteurs qui franchissent le pas du changement de système est essentiel. C’est l’objet même du groupe. Le collectif en Agriculture de Conservation des Sols est un incroyable incubateur d’idées et un accélérateur de connaissances. Il permet d’expérimenter, d’échanger, de s’assurer (et même se réassurer), de confronter les expériences et de produire des connaissances nouvelles pour progresser vers l’Agriculture de Conservation des Sols.

L’APAD, (Association pour la Promotion d’une Agriculture Durable) est le réseau français des agriculteurs et techniciens fédérés pour promouvoir l’Agriculture de Conservation des Sols. L’APAD et Trame travaillent ensemble pour que l’Agriculture de Conservation des sols se développe en France, que de nouveaux collectifs se constituent sur cette thématique et que de plus en plus d’agriculteurs s’orientent vers ce mode de production. Concrètement, l’APAD et Trame collaborent dans l’organisation de formations, de réunions d’échange technique et sur des projets.

Trame s’implique aussi aux côtés des groupes de développement du réseau Geda pour promouvoir cette agriculture d’avenir (Groupe Sol Vivant en Ille-et-Vilaine ; Ceta Bressan dans l’Ain…).

Contact :

 

Anne-Gaëlle Cabelguen

Chargée de mission Bioéconomie
Port. 06 69 66 58 92
Email : ag.cabelguen@trame.org

Du côté du réseau Geda

De plus en plus de groupes d’agriculteurs adhérents à la FNGeda travaillent sur de nouveaux systèmes de cultures et le développement de l’agriculture de conservation des sols :

Le projet des agriculteurs du GIEE de Boussac (Creuse) vise une diminution des instrants et des charges, une meilleure autonomie alimentaie de leurs troupeaux par la maîtrise des cultures dérobées.
•    Le Comité de développement du Pays de Quimper travaille pour adopter de nouvelles techniques de travail du sol, pour apprendre à mieux piloter l’activité biologique des sols.
•    Dans les Deux-Sèvres, le groupe Sol Vivant organise des tours de plaine, des formations et des essais pour aider les adhérents à mettre en place des cultures en semis direct sous couvert végétal.
•    Le Ceta du Val de Seiche (Ille-et-Vilaine) travaille à maximiser la couverture des sols et les associations végétales pour aller vers des systèmes de cultures plus économes en intrants.